Amusant.
Un personnage de la machine s'appelle désormais Mohammed ben Salmane. Comme le prince héritier d'Arabie Saoudite. Accessoirement acquéreur d'un Salvator Mundi attribué à Léonard de Vinci.
Et j'apprends cette semaine que Giuliano da Empoli sort un livre (un roman) sur cette personne (le prince réel) non sur mon personnage (Dieu merci).
J'avais évoqué ici son livre (son roman, si l'on veut, puisqu'on appelle roman n'importe quoi) qui empilait chronologiquement une série d'anecdotes déjà connues sur Vladimir Poutine (lesquelles anecdotes avaient initialement été servies aux fins de plaire. Mais il faut admettre que la chose nue, qui plaît aux uns, semble aux autres une dénonciation ; et que cela donne à peu de frais à l'auteur (qui ne sortira, selon l'expression, de l'ambiguïté qu'à son détriment) une illusion de hauteur de vue.).
Je crains deux choses : qu'il ne faille pas en attendre quoi que ce soit (au-delà du lâchage de noms de puissants célèbres par paquets de douze) ; de ne pas réussir à ne pas le lire, même vite. Par acquit de conscience : pour être certain que j'avais raison de n'en rien attendre.
20 avril 2025