Cette fois, je me suis égaré tout à fait. C'est certain.
J'ai rechuté. Plus grave crise depuis 2011, Une pièce parfaite, Personne, et 2012, La fin du monde (prologue). Je n'aurais pas dû remettre un œil dans Mallarmé.
Le drame bref, plus court encore qu'avant, m'est apparu, de façon parfaitement abrutie, comme une forme neuve, peut-être même d'autant plus nécessaire que nul, je crois, n'en fera rien, au sens de faire concrètement advenir la chose sur la scène (ouf).
J'ai mis à jour mes conditions personnelles d'utilisation du théâtre (urtheatron). Puis j'ai pris un morceau de la machine en cours concernant l'astronaute perdue (ce que je peux m'en foutre, au fond) et je me suis lancé dans l'écriture prose/vers de la chose. Commencée le 19 février. Touche à sa fin aujourd'hui, le 17 mars. Moins de 2000 mots (environ 15 minutes parlées.)
Sont passés dans cette moulinette condensatoire presque tout ce qui traîne depuis des siècles dans ma caboche. En mode synthétique, donc. Comme les ciels. Cette fois pas salopés d'amour.
Tout ça pour ça. Et je tiens que ce n'est pas très jouable. A cause, il faut le dire, des parenthèses.
17 mars 2025