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Machine

  • (épigraphes éjectées)

    DÉPÔT DE GARANTIES 

    Pour en arriver là, j’ai trop douté de tout, de moi, de Dieu, de vous.
    DALIDA, Méditations cartésiennes

    Bien
           MOINS BIEN,
                               même,
                                           c’est,
                                                    vachement,
                                                                       QUE RACINE.
    STÉPHANE MALLARMÉ, Troncs sonnets

    Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
    DONATIEN DE SADE, Roméo et Justine

     

    4 avril 2025

    Lien permanent Catégories : Machine
  • Pascal (Attractor-42)

    180. (Je relis Pascal à l’occasion de la Noël de l’an de grâce 2024 et m’aperçois de la façon dont il a teinté dans ma masse (100 kg) sa façon (logique ?) de penser.)

    181. Ni la contradiction n’est marque de fausseté ni l’incontradiction n’est marque de vérité. Pascal

    C'était un extrait d'Attractor-42, une manière de parodie de logique, écrite en novembre et février, et qu'au lieu de détruire intrégralement, comme j'avais d'abord pensé faire devant l'indigeste de la chose, je disperse et ventile  dans la machine. Les paragraphes étaient numérotées dans l'ordre chronologique de leur écriture, ce qui permettait parfois qu'ils se suivent ainsi : 109. 110.219.194.Le texte d'ensemble tenait de la logique (hum), du journal, de la fiction, notamment pour un dialogue imaginé entre Mohammed Ben Salmane et le Christ descendu du tableau de Vinci (dont est propriétaire ledit MBS) et ce qui arrive aux deux auteurs ayant osé imaginer ce dialogue.

    Je lisais bien, en décembre 2024, les Pensées de Pascal publiées chez Thierry Marchaisse dans l'édition d'Alain Cantillon, toute neuve, très étonnante et offrant, en surplus de ses qualités éditoriales, une lisibilité inédite.

     

    4 avril 2025

     

  • Volkoff en passant

    Bref extrait de la machine :

    Pour me débarrasser rapidement de cette nouvelle de Volkoff, « Les Fils de chienne », que l’on peut lire dans Le Berkeley à cinq heures, je vous dirais seulement qu’elle installe avec facilité (dans les deux sens) une intrigue d’espionnage qui pose la question de savoir si le président des États-Unis George Bush (père), ancien patron de la CIA, est l’officier traitant du président de l’URSS Michael Gorbatchev ; à moins bien sûr que ce ne soit l’inverse. Le colonel Rozotchkine, du Premier Directorat du Guébé, que le hasard et son industrie, ont mis dans le secret, sait qu’il est un homme mort chez les Soviétiques comme chez les Américains et décide donc de passer aux Français. Ce sur quoi en tout cas, les deux chefs d’État sont en accord total, quel que soit l’OT et l’agent, c’est que ces European SOB (que Volkoff traduit trop élégamment par « fils de chienne ») doivent être mis à genoux. À voir l’état de l’Europe trente-cinq ans plus tard, on se dit qu’il se peut que cette improbable alliance ait réussi au-delà des espoirs permis, avec l’aide de nos Jaruzelski de France et d’ailleurs. Est-il vraiment important qui de Mickey Pump et de Serguei Sergueievitch Flegmatov est l’officier traitant de l’autre ?

    29 mars 2025

  • Nouvelles de la machine

    Retour à la machine, après avoir passé un mois à écrire un poème que d'abord j'ai cru dramatique, et qui ne le fut qu'en cela qu'il ne l'était pas, mais pas du tout. Ayant lu à haute voix une version presque aboutie, douze minutes, je me suis aperçu qu'on n'y comprenait goutte, sans la typographie et sa ponctuation doublée d'un jeu de parenthèses. Finalement, le poème a repris place... dans la machine.

    Je joue un peu avec mes limites.

    La première partie de cette machine affiche 61 800 mots et passe les 353 000 caractères espaces comprises. Elle a pour titre le nom d'un personnage. Qui d'ailleurs n'y paraît pas vraiment. Il dit deux phrases au téléphone.

    Je viens de jeter hors la machine plusieurs mois de travail (14.000 mots). Hop. Cela encombrait. Des morceaux resserviront, j'en décongèlerai l'un ou l'autre morceau, un jour de disette.

    24 mars 2025

     

  • urtheatron

    Cette fois, je me suis égaré tout à fait. C'est certain.

    J'ai rechuté. Plus grave crise depuis 2011, Une pièce parfaite, Personne, et 2012, La fin du monde (prologue). Je n'aurais pas dû remettre un œil dans Mallarmé.

    Le drame bref, plus court encore qu'avant, m'est apparu, de façon parfaitement abrutie, comme une forme neuve, peut-être même d'autant plus nécessaire que nul, je crois, n'en fera rien, au sens de faire concrètement advenir la chose sur la scène (ouf).

    J'ai mis à jour mes conditions personnelles d'utilisation du théâtre (urtheatron). Puis j'ai pris un morceau de la machine en cours  concernant l'astronaute perdue (ce que je peux m'en foutre, au fond) et je me suis lancé dans l'écriture prose/vers de la chose. Commencée le 19 février. Touche à sa fin aujourd'hui, le 17 mars. Moins de 2000 mots (environ 15 minutes parlées.)

    Sont passés dans cette moulinette condensatoire presque tout ce qui traîne depuis des siècles dans ma caboche. En mode synthétique, donc. Comme les ciels. Cette fois pas salopés d'amour.

    Tout ça pour ça. Et je tiens que ce n'est pas très jouable. A cause, il faut le dire, des parenthèses. 

    17 mars 2025