Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Machine - Page 2

  • urtheatron

    Cette fois, je me suis égaré tout à fait. C'est certain.

    J'ai rechuté. Plus grave crise depuis 2011, Une pièce parfaite, Personne, et 2012, La fin du monde (prologue). Je n'aurais pas dû remettre un œil dans Mallarmé.

    Le drame bref, plus court encore qu'avant, m'est apparu, de façon parfaitement abrutie, comme une forme neuve, peut-être même d'autant plus nécessaire que nul, je crois, n'en fera rien, au sens de faire concrètement advenir la chose sur la scène (ouf).

    J'ai mis à jour mes conditions personnelles d'utilisation du théâtre (urtheatron). Puis j'ai pris un morceau de la machine en cours  concernant l'astronaute perdue (ce que je peux m'en foutre, au fond) et je me suis lancé dans l'écriture prose/vers de la chose. Commencée le 19 février. Touche à sa fin aujourd'hui, le 17 mars. Moins de 2000 mots (environ 15 minutes parlées.)

    Sont passés dans cette moulinette condensatoire presque tout ce qui traîne depuis des siècles dans ma caboche. En mode synthétique, donc. Comme les ciels. Cette fois pas salopés d'amour.

    Tout ça pour ça. Et je tiens que ce n'est pas très jouable. A cause, il faut le dire, des parenthèses. 

    17 mars 2025

  • Deux cons (tiers inclus)

    Certains dialogues de Platon, c'est connu, sont de véritables pièces de théâtre. Dans les plus courts, je tiens Ion et Eutyphron pour deux des plus drôles. Ce n'est pas seulement parce que ces deux baudruches, le rhapsode et le prêtre, se font copieusement massacrer par Socrate. Non, c'est surtout parce qu'ils sont tous deux cons, mais alors merveilleusement cons. Ce sont des cons mieux qu'on en rêve. Ils sont encore mieux que ceux qui passent à la télé tous les jours. Ils seraient indifféremment ou presque acteur et journaliste, ou humoriste et philosophe. Quand j'avais lu Ion, il y a quelques années, j'avais eu l'idée d'en faire une adaptation libre ; je m'en étais ouvert à un collègue, qui peu après a eu exactement la même idée et l'a réalisée. Une idée semblable m'est venue à la relecture, récemment, d'Eutyphron. Mais ce dont j'aurais le plus envie, ce n'est pas d'adapter l'un ou l'autre des deux petits livres de Platon, mais de faire se rencontrer ces deux personnages-là, véritables Bouvard et Pécuchet de la Grèce Antique. Le titre pourrait être tout simplement :
    Deux cons.
    Avec un point à la fin, contre l'usage typographique.


    26 février 2025

  • Passage supprimé

    Passage supprimé : « Or justement, une représentation intéressante ne pourrait avoir lieu qu’en accordant à chaque mot une importance énorme (quand même il ne la mériterait pas) (et) en alentissant (donc) le dire. (Je me dis qu’un accompagnement, ou plutôt un dialogue, avec un instrument de musique (le piano, je crois) (puisque certains voudront toujours allonger la durée de la pièce jusqu’à ce qu’elle soit conforme à la durée commerciale minimale) pourrait avoir lieu, à partir du moment où la parole et les notes ne se chevauchent pas, mais réellement dialoguent (et si c’était extraordinairement mal poli (et pourtant j’aime assez être très mal poli, à dessein, parfois) de faire de la musique pendant qu’on parle & (comme) de parler tandis qu’on joue de la musique ?). »

     

    27 janvier 2025

  • Exclure l'exclu

    J'étais en train de sécher lamentablement dans la section qui de ma machine qui s'appelle Attractor-42.

    Pendant une pause technique (pisse, café), j'ai lancé (je ne sais pourquoi) en fond sonore la seule interview de Dantec que je trouve intéressante (celles à la télé française sont catastrophiques), qui est celle donnée dans une bibliothèque, la nuit, à Montréal. 

    Et j'ai repris mon lamentable séchage, ou plutôt, la saisie sur ordinateur de mes insuffisances manifestes. Quand tout à coup Dantec a causé d'Aristote (en mal) et de tiers inclus. Et de Maistre (Joseph de) et de réversibilité (ma lecture des Soirées de Saint-Pétersbourg commence à sérieusement dater). J'ai remonté la bande d'une minute. Ah mais je suis bien d'accord, qu'on ne peut parvenir à rien dans la vie avec le tiers exclu. 

    J'ai jeté quelques mots dans un moteur de recherche, et je suis tombé sur Lupasco. Je me suis demandé si Dantec avait lu Lupasco. On ne sait jamais, avec lui (il n'y a pas qu'Abellio), dont la bibliothèque était un arsenal.

    J'ai résisté encore quelque temps à commander un bouquin de Lupasco. Je viens de le faire.

    25 janvier 2025

  • Recommencer (3)

    Je me suis retrouvé embarqué à raconter (pour partie) une histoire, parce qu'il faut bien qu'il y ait des personnages et que ceux-ci ne peuvent pas être tout à fait immobiles dans le temps. Mais je n'ai rien à faire de cette histoire. Elle n'a aucun intérêt. Et ce que je dis là, il a bien fallu que je le dise. Et il faudra recommencer.

    Aux environs du 10 janvier, j'ai pris la décision (ferme) de tout jeter. Aussitôt la pression est descendue, et j'ai dormi deux nuits complètes sans que mon cerveau ne s'attache à produire du texte (du moins à ma connaissance). Dès le 12, puisque la pression était évacuée, j'ai pu recommencer à réfléchir à poursuivre l'écriture d'un nombre trop considérables d'historiettes.

    Je ne sais pas trop non plus dans quel enfer logique je me suis jeté. Le mieux est de poursuivre par-dessus la jambe. L'essai logique ne dit que son échec (mais moteur démonté).

     

    25 janvier 2024