Trouvé hier la belle petite édition à 3,10€ des Poésies d'isidore Ducasse, chez Allia.
Il faut leur appliquer la méthode proposée par l'auteur.
Je dispose d'outils variés de notations :
V et F pour Vrai et Faux ; que je couple avec I et RAF pour Important et Rien-A-Foutre.
Ainsi que deux des quatre opérateurs de la logique modale : nécessaire (un carré) et contingent (un losange).
Et de la possibilité ensuite de couper et de corriger.
La question de l'ironie ne sera pas résolue.
Exemple : Voici les phrases de la première page de cette édition des Poésies I :
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes.
Les premiers principes doivent être hors de discussion.
J'accepte Euripide et Sophocle ; mais je n'accepte pas Eschyle.
Ne faites pas preuve de manque des convenances les plus élémentaires et de mauvais goût envers le créateur.
Repoussez l'incrédulité : vous me ferez plaisir.
il n'existe pas deux genres de poésie ; il n'en est qu'une.
Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité. Les rôles sont intervertis arbitrairement.
Je ne veux pas être flétri de la qualification de poseur.
Elles deviennent dans un premier temps :
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes.
Les premiers principes sont hors de discussion.
J'accepte Eschyle, Sophocle et Euripide.
Ne faites pas preuve de manque des convenances les plus élémentaires et de mauvais goût envers le créateur.
Repoussez l'incrédulité : vous me ferez plaisir.
il n'existe pas deux genres de poésie ; il n'en est qu'une.
Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. Le poète ne console pas l'humanité. Les rôles sont intervertis arbitrairement.
Je me fous d'être flétri de la qualification de poseur.
Ce qui devient :
Les premiers principes sont hors de discussion.
J'accepte Eschyle, Sophocle et Euripide.
Il n'existe pas deux genres de poésie ; il n'en est qu'une.
Le poète ne console pas l'humanité, plus condamnée que lui.
Je me fous d'être flétri de la qualification de poseur.
22 janvier 2025