Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Erzébet Bélandry-Fongier

« On ne savait pas exactement combien de fois Erzébet Bélandry-Fongier avait changé de sexe ; la plupart des gens disaient quatre, c'était donc peut-être trois, et plus probablement deux, quoi que cinq ne fût point exclu. Ancienne élève de l'Institut National du Service Public, elle officiait désormais au sommet de l'État, se targuait d'être écoutée d'un président qu'elle savait un larbin et avec lequel elle ne communiait au fond que dans le mépris du peuple. Elle s'était fait une spécialité de critiquer l'avènement des machines super-intelligentes, dont quelques nantis seuls auraient ici les moyens, et ne voyait, la crise démographique occidentale étant ce qu'elle était, de salut que dans la conversion massive et rapide des diverses peuplades françaises à l'islamisme hautement reproducteur le plus bas de plafond, qui était pour elle-même, au passage, très rémunérateur. Sa théorie était évidemment moquée ; mais quoi qu'elle fût moquée, elle semblait s'appliquer d'elle-même, lentement, dans la réalité. Il faut dire que chacun, jusqu'au président tout-puissant, laissait faire et se savait payé à cela. Tous les politiciens de tous les horizons, devant une paupérisation accélérée du pays considérée comme irréversible, s'étaient comme un seul homme convertis à la décroissance à la coule (allah-cool) et poussaient des hourras à chaque nouvel enfoncement du peuple dans la merde. »

29 décembre 2023 

Les commentaires sont fermés.