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  • Encombrement

    J'ai relu aujourd'hui un texte de commande que j'ai écrit il y a quelques années. J'ai trouvé qu'il répondait bien à la commande, qu'il n'était pas désagréable à lire, qu'il était possible à un acteur de le dire, que l'histoire qu'il raconte était très bonne (elle n'est pas de moi). Je me suis demandé s'il fallait l'inclure dans un recueil de textes que j'envisage depuis un moment. Je n'en ai pas vu la nécessité.

    La nécessité de ce recueil aussi m'est devenue très incertaine. A quoi bon ajouter ces histoires à la masse énorme de ce qui est publié ? Même si ce n'est pas mauvais, même si c'est plutôt bon (allez), l'intérêt d'encombrer provisoirement, avant le pilon, les étagères de sept ou huit librairies est à peu près nul. Et il sera difficile de me faire asseoir derrière une table, à attendre l'éventuel chaland, pour lui gribouiller une signature et un mot convenu dans le cas qu'il se sentirait obligé, Dieu sait pourquoi, d'acheter ce produit de consommation moins nécessaire à l'honnête homme qu'une bonne bière fraîche après la journée de travail. 

    19 avril 2024

    Lien permanent Catégories : Journal
  • Fin.

    J'ai mis ces temps-ci la dernière main à ce qui devrait donner un livre d'une petite centaine de pages, dont je ne pourrai pas éviter qu'il soit jeté dans la catégorie des poèmes ou des poésies, ce qui, au vu des parutions utilisant aujourd'hui ces substantifs, est proprement désespérant. 

    L'ensemble s'appelle Temps pour temps, s'est écrit entre 2018 et aujourd'hui, et intègre en seconde partie une version remaniée de ma petite Lettre ouverte à l'Intendant du Domaine, écrite en 2019 et publiée en 2020.

    Le texte introductif que je viens de terminer m'apparaît comme un testament. Personne, à mon avis, ne viendra réclamer l'héritage. Fin.