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édition

  • Relativisons

    La probabilité qu'un roman publié soit mauvais est, disons, de 99,9%. Je devrais donc laisser là le mien. Tout le monde devrait laisser là son livre et aller prendre l'air. Et ne surtout pas se réjouir s'il est publié. Comme si cela ne suffisait pas d'avoir perdu mon temps à l'écrire, je voudrais sans vergogne que d'autres perdent leur argent pour lui.

    Les livres vraiment trop mal écrits ne seront pas publiés : la médiocrité a son plancher ; qui, certes, année après année, descend. Le plafond descend avec, d'ailleurs : ce qui tend à faire que les très bons livres n'ont plus aucune chance d'être publiés ; ni même, désormais, les simplement intéressants. C'est pour ces derniers que c'est le plus embêtant, les très bons livres n'ayant en réalité, au vu de ce qu'auront lu les auteurs, presque aucune chance d'être écrits. Et tout le reste est relativisme.

    21 octobre 2023